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Roan2n

Précision MVCI

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Salut à tous !

Je me baladais sur d'autres forums et je tombe sur la Maladie Virale à Corps inclus ( MVCI )
Comme je n'ai vu personne soulever le probleme, est ce quelqu'un serait en mesure de nous en dire plus ?

Symptômes ?...

Un peu de culture sur la bio ne fait pas de mal je pense

Merci d'avance

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Bon ben puisque pas de reponse, je vais faire un simple copier coller d'un autre site...

C'est vraiment dommage

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Cette pathologie très connue,
en particulier sous la dénomination anglo-saxonne d'IBVD (Inclusion Body Virale

Disease) est redoutée par tous
les terrariophiles. Signalée pour la première fois en 1975, elle frappe surtout

les boïdés, même si, ces
dernières années, les colubridés ont également été assez souvent frappés.
L'agent

étiologique est un rétrovirus
dont on a déjà isolé certains sérotypes. A l'heure actuelle, nous n'avons
pas de

certitude quand au mode de diffusion
de cette pathologie. La transmission pourrait avoir lieu :

- par contact direct entre un serpent malade et un serpent en bonne santé ;

- entre la mère et les nouveau-nés dans l'oviducte, à la fois pour les espèces

ovipares comme le Python royal et les espèces ovovivipares comme le

Boa constricteur et ses sous-espèces ;

- pendant l'accouplement.

L'on n'a pas encore éclairci
le rôle en tant que réservoir et vecteur de la MVCI de l'acarien des ophidiens
:

l'Ophyonissus
natricis. Sa diffusion dans la nature
n'est pas connue. La MVCI est présente dans les

collections de serpents du monde
entier, France comprise, et actuellement on considère le problème sanitaire

le plus grave dans l'élevage
des boïdés. Elle se manifeste le plus fréquemment chez les serpents adultes

mais elle peut également frapper
des jeunes sujets. Elle est plus grave chez les Pythons (en particulier chez
le

Python molurus bivittatus
ou Python molure de Birmanie) que chez
les boas qui, souvent, sont des

porteurs asymptomatiques. La
MVCI est mortelle pour le serpent touché car il n'existe pas, à l'heure actuelle,

de traitements efficaces. Le
reptile peut être maintenu en vie pendant quelques mois, grâce à une

alimentation forcée par sonde
gastrique mais dans l'état actuel des connaissances, il est conseillé de supprimer

le sujet car, de toute manière,
le serpent est destiné à mourir et tant qu'il est en vie, il constitue un


réservoir pour cette maladie
virale contagieuse.





Les symptômes de la MVCI



Chez les boïdés, les signes
les plus fréquents en cas de MVCI sont les suivants :

- régurgitations ;

- absence de réflexe de redressement (si le serpent est placé ventre en l'air,
il reste

dans cette position, car il est incapable de se retourner) ;

- paralysie flasque (molle, sans contraction) complète ou de certaines parties
du corps,

qui peut survenir progressivement (au début, les boïdés peuvent ne plus parvenir

à saisir leur proie, manquant leur cible d'une manière répétée) ;

- tendance à "observer les étoiles". En fait, cela signifie que le
reptile lève la tête

vers le haut, en l'inclinant légèrement à l'arrière et, parfois, présente des

mouvements d'oscillations ;

- perte de la vue ;

- stomatites ;

- amaigrissement ;

- mue difficile ;

- apparition de nodules cutanés ;

- altération des cellules sanguines.

Chez les Pythons asiatiques, mais également chez le Python royal, normalement, on ne constate que les signes

neurologiques que nous venons de décrire (paralysie flasque, "observation des étoiles", etc.)
sans signes

gastro-intestinaux (régurgitations).
Malheureusement, les vétérinaires n'ont pas encore la possibilité de formuler

de diagnostic précis car, à l'heure actuelle, il n'existe pas de test sérologique (en phase d'étude aux
E.U).

Après un prélèvement sanguin sur un boïdé présentant un certain nombre des signes cliniques que nous venons

d'énumérer, il est possible de soupçonner une MVCI dans les cas suivants :

- augmentation du nombre de globules blancs ;

- corps inclus à l'intérieur des globules rouges.

Les corps inclus sont des corpuscules arrondis bleuâtres aux bords nuancés (après colorations avec des colorants

cytologiques courants) que l'on retrouve également dans le cytoplasme des cellules de différents organes

(pancréas, foie, rein, amygdales oesophagiques et estomac) du serpent malade. Eventuellement, le prélèvement

par endoscopie de fragments de tissu du foie ou de l'estomac du serpent sous anesthésie permettra de

confirmer ce soupçon de maladie virale à corps inclus. Il est donc essentiel que les boïdés (en particulier
les Boas

constricteurs) subissent réellement une quarantaine, si possible de 6 mois et que les terrariophiles s'abstiennent

de mélanger à leurs serpents, qu'ils élèvent depuis quelques années ou quelques mois, des sujets de provenance
inconnue.



"Observer les étoiles" et corps inclus

Si le serpents a tendance à regarder "en l'air", cela ne signifie pas
pour autant qu'il soit atteint de la MVCI.

En effet, les symptômes de cette maladie (tête en l'air, inclinée) sont communs
à d'autres pathologies :

- encéphalites

- mycobactériose

- maladies fongiques

- maladies parasitaires

- maladies protozoaires

- ingestion ou contact direct avec un produit toxique

- conséquences de traumatismes

Eliminer un serpent présentant ces symptômes sans procéder à des examens approfondis
ultérieurs serait

malheureusement une grossière erreur.

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